Dans le cadre de l’étude de l’art préhistorique, l’expression « art rupestre » désigne l’ensemble des œuvres d’art au sens large (sans appréciation esthétique) réalisées par l’Homme sur des rochers, le plus souvent en plein air. Elle correspond à l’expression anglaise rock art et la plupart des auteurs l’opposent aujourd’hui à l’art pariétal, (art sur parois de grottes ou cave art) mais aussi à l’art mobilier (que l’on peut déplacer) et à l’art sur bloc.
Selon le préhistorien Emmanuel Anati, il existerait 45 millions de peintures rupestres sur des rochers et dans des grottes, sur 170 000 sites de 160 pays.
Parmi les sites les plus renommés :
- En Europe, la Vallée du Coâ au Portugal, la Vallée des Merveilles en France constituent deux exemples parmi les plus fameux d’art rupestre européen, respectivement du Paléolithique supérieur et de l’Âge du Bronze ;
- En Afrique australe, on peut citer la grotte Apollo 11 qui date de 26 000 ans, la grotte Wonderwerk et l’abri de Game Pass dans les monts du Drakensberg ;
- Le Sahara comporte aussi de nombreux sites de peintures rupestres comme à Tissonkaï et à Djabarren (6000 à 4000 av. J.-C.), au sud des monts Atlas ou dans le Tibesti ;
- En Amérique du Nord : Great Gallery (Utah), Pecos River (Texas, Mexique), Coso Range (Californie).