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Vous trouverez ici des informations relatives au Sahara algérien.

L’Algérie est un pays d’Afrique du Nord appartenant au Maghreb. Sa capitale Alger est située à l’extrême nord-centre, sur la côte méditerranéenne.

Deuxième pays d’Afrique par sa superficie, l’Algérie est bordée au nord par la mer Méditerranée sur une distance de 1 200 km. Elle partage également des frontières terrestres avec la Tunisie au nord-est, la Libye à l’est, le Niger au sud-est, le Sahara occidental, la Mauritanie, le Mali au sud-ouest, et enfin le Maroc à l’ouest.

L’Algérie est membre de l’ONU, de l’Union africaine et de la Ligue arabe depuis pratiquement son indépendance en 1962. Elle a aussi contribué vers la fin des années quatre-vingt, à la création de l’Union du Maghreb arabe (UMA).

Constitutionnellement, l’Algérie se définit à la fois en tant que pays arabo-musulman, berbère (amazigh) et africain.

Le Sahara est une écorégion. Situé dans la partie nord de l’Afrique, le plus vaste désert chaud du monde divise le continent d’est en ouest. Il couvre d’immenses étendues de territoires et s’étend sur 11 pays : le Maroc, l’Algérie, la Tunisie, la Libye, l’Égypte, le Soudan, le Tchad, le Niger, le Mali, la Mauritanie et le Sahara occidental. Certaines dunes fossiles du Tchad ont été datées de 7 millions d’années.

Le terme Sahara est d’origine arabe (Al-Saharra ou Ar-Sahhra) qui signifie désert ou steppe. C’est donc un pléonasme que de dire le « désert du Sahara ».

Un désert est une zone stérile, ou peu propice à la vie, en raison du sol impropre, ou de la faiblesse des précipitations (moins de 200 mm par an). Un paysage désertique se reconnaît à son aspect dénudé. Un désert est situé hors écoumène.

Exemples de déserts de sable et de cailloux :

Un désert peut être une zone dépourvue de végétation, d’animaux et d’êtres humains :

  • Exemple : désert de glace et de neige = l’Arctique

Un désert peut être une zone à la végétation rase, éparse :

En démographie, un désert est une région peu densément peuplée. Sa définition varie : au niveau mondial, on estime qu’en dessous de 5 habitants au km², une région est désertique. En France, les cantons peuplés de moins de 20 habitants au km² sont considérés comme déserts.

La Préhistoire est généralement définie comme la période comprise entre l’apparition de l’Homme et l’apparition des premiers documents écrits, même si cette définition n’est pas sans poser des problèmes (voir ci-dessous). La Préhistoire est aussi la discipline qui étudie cette période (voir Préhistoire (discipline)).

Les peintures rupestres du Sahara sont des œuvres néolithiques, peintes et gravées à même la pierre dans le désert du Sahara. Il s’agit de peintures représentant la vie des hommes néolithiques et principalement la faune qui les entoure. Leur datation est difficile, mais les préhistoriens estiment que leur création date d’une période comprise entre 5 000 et 1 000 ans avant J.-C.

Le contraste entre la luxuriance de la faune figurée sur ces peintures et l’aridité actuelle du désert du Sahara renforce encore leur attrait historique et artistique.

Aujourd’hui, ces peintures sont menacées par la fréquentation touristique des sites rupestres du Sahara ainsi que par les dégradations qui en découlent.

Les Touareg ou Kel Tamasheq (au singulier un Targui) sont un peuple de Berbères nomades, ou semi-nomades, vivant dans le Sahara central, l’Algérie, la Libye et sur les bordures du Sahel, Niger, Mali, et Burkina Faso. Leur langue est le Tamajaq ou Tamasheq ou encore Tamahaq selon les régions. Ils utilisent un alphabet appelée tifinagh ou tifinar.

Les Touareg sont parfois appelés les « hommes bleus », d’après la couleur de leur chèche qui est teint avec de l’indigo.

L’origine de ce nom est inconnu. Certains pensent qu’il provient d’un mot arabe qui signifie « abandonnés », d’autres qu’il dérive du nom d’une région libyenne, appelée encore à ce jour Targa (rigole ou vallée). C’est la région de Oubari, dans le Fezzan. La dénomination d’origine Aw-Targa (fils de Targa) en berbère atargi, à l’origine du nom. A l’époque coloniale, les Français ont utilisé et popularisé le mot Touareg comme le pluriel de Targui en français (féminin Targuia, pluriel Twareg). Cette distinction est progressivement à tort abandonnée, et l’on accorde de plus en plus le mot comme en français (un Touareg, une guitare touarègue, etc...). Les Touareg préfèrent d’ailleurs se désigner eux-mêmes par « Imajaghan » ou Imuhagh (noble et libre) ou par « Kel Tamajaq » (les gens de Tamajaq).

Aujourd’hui, certains Touareg sont métissés avec les populations arabes et noires d’Afrique sub-saharienne. Ces populations sont confrontées à des formes d’assimilation culturelle et linguistique, à une marginalisation économique et politique qui les ont conduites à la lutte armées dans les années 1990. Beaucoup ont abandonné le nomadisme pour se fixer dans les grandes villes en bordure du Sahara, comme Tamanrasset en Algérie ou Agadez au Niger.

Le tifinagh, ou libyco-berbère, est un alphabet utilisé par les Berbères, essentiellement les Touaregs. C’était autrefois un abjad, un alphabet consonantique.

Cet alphabet a subi des modifications et des variations inévitables depuis son origine jusqu’à nos jours. Du libyque jusqu’aux néo-tifinaghs en passant par le tifinagh saharien et les tifinagh Touareg, nous retraçons ci-dessous les aspects les plus importants de chacune de ces étapes.

Le site MondeBerbere.com rapporte au sujet de l’étymologie du nom tifinagh, que des Berbères « ont développé une version fréquemment citée pour consacrer l’origine autochtone de cet alphabet » : Tifinagh serait un mot composé de Tifi qui signifie « trouvaille » ou « découverte » et de l’adjectif possessif nnagh qui signifie « notre ». Le site poursuit en qualifiant cette interprétation de « simpliste et très probablement éronnée, [qui] ne tient pas compte des variations régionales et de l’évolution de la langue amazighe ; le berbère d’il y’a plus de 2500 ans n’est certainement plus le même que le chleuh ou le kabyle parlés actuellement. » [1].

Les Berbères sont une ethnie autochtone d’Afrique du Nord.

Ils sont répartis sur près de cinq millions de kilomètres carrés - depuis le Maroc jusqu’à l’ouest de l’Égypte (’Siwa) - en différents groupes de culture et de langue commune (le berbère ou tamazight), quoique déclinée en dialectes locaux.

Les Berbères sont également et largement représentés dans les populations issues de l’immigration en Europe, notamment dans les pays comme la France, la Belgique, les Pays-Bas, l’Espagne, mais aussi aux États-Unis et aux Canada .

À l’exception des Touaregs, la plupart des Berbères sont sédentaires.

Les Berbères se désignent d’abord par leur ethnie régionale : Kabyles, Rifains, Touaregs, etc. Ils désignent l’ensemble des ethnies berbères par Imazighen (le pluriel d’« Amazigh », qui signifie « homme libre »), et l’espace géographique nord-africain par Tamazgha. Ces deux derniers sont des néologismes apparus à partir des années 1940 avec l’émergence du mouvement berbériste. Ces néologismes se sont généralisés et ont été adoptés par les Berbères.

Charles Eugène (vicomte, puis père) de Foucauld naît à Strasbourg le 15 septembre 1858 d’une famille noble d’origine périgourdine et meurt le 1er décembre 1916 assassiné à la porte de son ermitage au Sahara.

Ermite au Sahara :

Le 9 janvier 1902, il rachète un premier esclave qu’il appelle Joseph du Sacré-Cœur. Une partie de l’année 1902 est consacrée à un échange de correspondance avec Mgr Guérin, préfet Apostolique du Sahara au sujet de l’esclavage. L’année suivante, il songe à accomplir des voyages au Maroc et à y installer une Fraternité. Il voudrait être rejoint par des compagnons auxquels il demanderait trois choses : « être prêts à avoir la tête coupée - être prêts à mourir de faim - à lui obéir malgré son indignité ».

Au mois de juin, devant l’impossibilité de se rendre au Maroc, il confie à l’abbé Huvelin, à Mgr Guérin et au commandant Laperrine son projet d’évangéliser le pays touareg. À la fin de l’été, il va porter secours aux soldats blessés par les combats de Taghit et d’El-Moungar. Il rédige une petite introduction au catéchisme qu’il intitule l’Évangile présenté aux pauvres nègres du Sahara.

Entre 1904 et 1905, il commence ses tournées « d’apprivoisement ». Accompagnant des colonnes de militaires qui nomadisent à travers le désert, il prend contact avec les populations du sud ou du Sahara central. Son périple le mène de Béni-Abbès à Adrar, In Salah, Aoulef, el Goléa, et Ghardaïa. Durant les marches il apprend le tamachek (idiome des Touaregs) et entreprend une traduction de l’Évangile en cette langue. Au cours de l’année 1905, il achève la rédaction des ses Méditations sur les Saints Évangiles, et est autorisé par l’abbé Huvelin et Mgr Guérin à participer à une tournée de nomadisation vers le Hoggar. À In Ouzzel, sur la route de Tamanrasset, il fait connaissance de Moussa Ag Amastane, Amenokal de la tribu des Ahaggar. La mission arrive à Tamanrasset en août 1905. Le Père de Foucauld commence par vivre dans une Zériba. Puis il se construit une maison en pierre et terre séchée. Il décide de s’y installer pour quelques mois et de passer chaque année trois mois à Béni Abbès, six mois à Tamanrasset, trois mois à aller et venir. Les Touaregs vouent rapidement une vénération au « Frère Charles de Jésus », encore qu’une femme confiera plus tard qu’elle et ses compagnes ne cessaient de prier Dieu pour que l’ermite se convertisse à l’islam, désolées qu’un homme si saint fût promis à la damnation éternelle.

(9 décembre 1905, loi de séparation de l’Église et de l’État).

Lors de son retour de Béni-Abbès en septembre 1906, le général Lyautey vient lui rendre visite. Durant toute cette période d’ailleurs, il reçoit souvent des officiers français avec lesquels il a des échanges très fructueux ; c’est le cas par exemple du Capitaine Edouard Charlet, dont on donnera le nom à Djanet (Fort-Charlet), ainsi que des lieutenants Ardaillon, Gardel, etc..

En décembre 1906, à Maison Carrée, maison des Pères Blancs, Mgr Guérin lui donne un compagnon, le Frère Michel. Il lui accorde également l’autorisation d’exposer le Saint Sacrement chaque fois que deux adorateurs pourront être présents au moins trois heures. Un an plus tard, les deux religieux partent pour le Hoggar. Le Frère Michel, dont la santé ne résiste pas aux fatigues du voyage, quitte le Père à In Salah. De juillet 1907 à Noël 1908, le Frère Charles reprend sa vie régulière et monastique à Tamanrasset. En janvier, il obtient du Saint-Siège l’autorisation de célébrer la messe sans servant. Il travaille jusqu’à onze heures par jour à des travaux linguistiques qui l’absorberont jusqu’à sa mort : rédaction d’un lexique, qui deviendra peu à peu un monumental dictionnaire touareg-français ; transcription, traduction et commentaire de poésies touarègues (six mille vers en tout), travail qu’il n’achèvera que le 28 septembre 1916, trois jours avant d’être assassiné. De ces travaux, qui aujourd’hui encore font autorité, seule une petite partie sera publiée de son vivant.

Début 1909, et sur demande de sa famille, il fait un premier séjour en France pendant 3 semaines. Mgr Bonnet, évêque de Viviers et Mgr Livinhac, Supérieur Général des Pères Blancs approuvent ses statuts de « l’Union des Frères et Sœurs du Sacré-Cœur », « pieuse union » pour l’évangélisation des colonies. Lors du voyage retour en mars 1909, il s’arrête à El-Abiodh Sidi Cheikh. C’est là que sera fondée la première Fraternité en mars 1933.

Dès 1909, il entreprend d’organiser la confrérie apostolique des « Frères et Sœurs du Sacré-Cœur de Jésus ».

En 1910, il apprend la mort de Mgr Guérin âgé de 37 ans. Commentaire : « Hélas oui, c’est une grande perte pour moi ; mais il ne faut pas être égoïste ; il est juste que les saints reçoivent leur récompense... »

De janvier à mai 1911 il retourne en France. Il consacre les deux mois suivants à un quatrième séjour à Tamanrasset pendant lesquels il continue ses travaux de lexique.

En décembre 1911, pour suivre les Touaregs qui y ont mené leurs troupeaux en raison de la sécheresse persistante ailleurs, il séjourne à l’Assekrem, plateau au cœur du Hoggar. Il y rédige son testament : « Je désire être enterré au lieu même où je mourrai et y reposer jusqu’à la résurrection. J’interdis qu’on transporte mon corps, qu’on l’enlève du lieu où le bon Dieu m’aura fait achever mon pèlerinage. »

Il fera construire plus tard d’après ses plans un petit ermitage qu’il pourra utiliser l’été.

Fin 1913, Charles de Foucauld fait son dernier voyage en France et, sept mois durant, visite sa famille et amis : les Foucauld, les Blic, les Bondy et son ami Laperinne.

En septembre 1914, à la nouvelle de la déclaration de guerre en Europe, il écrit à sa cousine Marie, après de multiples débats de conscience : « Vous sentez qu’il m’en coûte d’être si loin de nos soldats et de la frontière : mais mon devoir est, avec évidence, de rester ici pour aider à y tenir la population dans le calme ».

Celui qui voulait mourir martyr est assassiné d’un coup de feu le 1er décembre 1916 par des rebelles et pillards senousistes à la porte de son ermitage.

Dans sa dernière lettre à sa cousine Marie de Bondy, Charles de Foucauld écrit : « On trouve qu’on aime jamais assez, mais le bon Dieu qui sait de quelle boue il nous a pétris et qui nous aime bien plus qu’une mère ne peut aimer son enfant, nous a dit, Lui qui ne ment pas, qu’il ne repousserait pas celui qui vient à Lui ».

Il repose depuis le 26 avril 1929 dans un tombeau à El-Goléa, appelé aujourd’hui El Méniaa.

En 1919, le cardinal Amette donne un avis favorable pour la reprise de l’Union des Frères et Sœurs du Sacré-Cœur (Association de laïcs vivant dans le monde), sous la présidence de Mgr Le Roy, désigné par Mgr Livinhac.

En 1924, l’amiral Malcor, ordonné prêtre, prend l’habit du Père de Foucauld et s’installe à Sidi Saad, près de Kairouan en Tunisie. Le Père Henrion l’y rejoint.

En août 1933, fondation à Montpellier des Petites Sœur du Sacré-Cœur. En septembre de la même année, fondation des Petits Frères de Jésus : cérémonie de prise d’habit des cinq premiers Petits Frères, en la Basilique du Sacré-Cœur de Montmartre. En septembre, première fraternité des Petits Frères à el Abiodh Sidi Cheikh au Sahara. En septembre 1939, fondation des Petites Sœurs de Jésus au Sahara.

Le rayonnement spirituel du Père de Foucauld est aujourd’hui perpétué par près d’une vingtaine de congrégations et d’associations religieuses qui proposent de « réapprendre le mystère de l’incarnation aux hommes d’aujourd’hui ».

Le 24 avril 2001, le Pape Jean-Paul II approuve le décret d’héroïcité des vertus du Père de Foucauld qui devient ainsi Vénérable.

Outre sa Reconnaissance au Maroc (1888), Charles de Foucauld a laissé de nombreux documents scientifiques qu’a publiés l’université d’Alger ainsi que ses Écrits spirituels. En 1925 et 1930, André Basset a publié en deux tomes les poèmes dont il n’avait achevé la traduction qu’à la veille de sa mort. En 1951, l’imprimerie nationale de France, avec le concours du Gouvernement général de l’Algérie, a publié le dictionnaire touareg-français complet, en quatre volumes, magnifique travail de l’Imprimerie nationale et somme de travail incroyable de Charles de Foucauld, en vue du bien des Touaregs et plus généralement des Berbères.

Théodore André Monod (9 avril 1902 à Rouen - 22 novembre 2000 à Versailles) est un naturaliste, explorateur, érudit et humaniste français.

Fils de Wilfried Monod, longtemps pasteur de la paroisse de l’Oratoire du Louvre à Paris et fondateur de l’organisation des veilleurs.

Bien qu’il ait souvent fui les honneurs, Théodore Monod fut directeur de l’Institut français d’Afrique noire, professeur au Muséum national d’histoire naturelle, membre de l’Académie des sciences d’outre-mer, en 1949, de l’Académie de marine, en 1957, et membre de l’Académie des sciences, en 1963.

Il commença sa carrière par l’étude des phoques moines dans la presqu’île du Cap Blanc en Mauritanie et se tourna rapidement vers l’observation du désert du Sahara, qu’il arpenta pendant plus de soixante ans, à dos de chameau ou à pied, à la recherche d’une météorite mythique. Ce faisant, il découvrit de nombreux sites néolithiques et révéla de nombreuses espèces végétales dont certaines portent son nom.

Il effectua avec Auguste Piccard, en 1948 au large de Dakar la première plongée en bathyscaphe, FNRS II. Celle-ci, expérimentale, atteindra la profondeur de 25 mètres. La plongée suivante sera plus probante mais se fera sans Théodore Monod.

À Essouk au Mali, il découvrit le squelette de l’homme d’Asselar, estimé à - 6 000 ans, dont le crâne atteste de façon certaine des caractères négroïdes.

Le Tassili N’Ajjer est un massif montagneux situé au sud est de l’Algérie, haut plateau aride constitué de grès, à plus de 1 000 mètres d’altitude et s’étendant au centre du Sahara sur 50 à 60 km d’est en ouest, et sur 800 km du nord au sud, soit une superficie de près de 120.000 km², soit le 5ème de la France. Sur toute sa surface se dressent des formations rocheuses fortement érodées émergeant des dunes de sables, qui évoquent de loin les ruines de villes antiques. Ce paysage lunaire a été créé par l’érosion.

Le massif est habité par les Touaregs du groupe Kel Ajjer. Sa ville principale est Djanet.

En 1982, il est classé patrimoine mondial de l’UNESCO et réserve de l’homme et de la biosphère en 1986. Des animaux en voie de disparition tels que le mouflon à manchettes et de nombreuses espèces de gazelles y ont trouvé refuge.

On peut voir dans ce parc national de nombreuses peintures rupestres (notamment dans l’Oued Djerat et sur le plateau de Sefar) rappelant que le Sahara était autrefois une contrée verdoyante. Le Tassili N’Ajjer est composé de grès, couches superposées de vase et de sable solidifiés, issus des mers qui couvraient la totalité du plus grand désert du monde. Il y a plusieurs milliers d’années vivaient ici des hommes qui ont laissé la trace de leurs préoccupations quotidiennes ; on trouve en effet des scènes de chasse, de danse et de prière.

Le dromadaire (Camelus dromedarius) est un mammifère domestique de la famille des camélidés et du genre Camelus. Pour cette raison, il n’est pas erroné de qualifier un dromadaire de « chameau », mais seulement imprécis.

Le mot dromadaire est tiré du mot grec dromas, qui signifie coureur. L’ancêtre du genre camélidés est apparu il y a 50 millions d’années. Il y a 2 à 3 millions d’années l’ancêtre du dromadaire aurait pénétré en Afrique. Les dromadaires existaient déjà dans la Corne de l’Afrique pendant la préhistoire, on a retrouvé des dents en Ethiopie et des peintures en Somalie et à Djibouti.

La relation entre l’homme et le dromadaire remonte à 2000 ans AV J.C. De nos jours le dromadaire est l’animal des déserts chauds d’Afrique, du Proche et du Moyen-Orient. Il est également célébré par le Coran.

Il fût aussi utilisé à des fins militaires pour les charges guerrières dans la bataille ou pour le transport de troupes et de matériels. Le dromadaire rend de multiples services à l’homme depuis des milliers d’années et en particulier aux nomades qui l’exploitent pour ses productions de travail, de cuir, de lait et de viande. En transportant le matériel il permet à l’homme de s’économiser et de durer dans les milieux désertiques.

Le dromadaire a une seule bosse.

Dans le cadre de l’étude de l’art préhistorique, l’expression « art rupestre » désigne l’ensemble des œuvres d’art au sens large (sans appréciation esthétique) réalisées par l’Homme sur des rochers, le plus souvent en plein air. Elle correspond à l’expression anglaise rock art et la plupart des auteurs l’opposent aujourd’hui à l’art pariétal, (art sur parois de grottes ou cave art) mais aussi à l’art mobilier (que l’on peut déplacer) et à l’art sur bloc.

Selon le préhistorien Emmanuel Anati, il existerait 45 millions de peintures rupestres sur des rochers et dans des grottes, sur 170 000 sites de 160 pays.

Parmi les sites les plus renommés :